Quand Sonne le Cor
28 jUILLET 2017, 21h | Eglise de Carentec (29)Festival :
« LE CHANT DE LA RIVE »
Programme :
- Trio en mi bémol majeur, Op. 40 pour violon, cor et piano de Johannes Brahms (1865)
- Deux Romances pour cor et piano de Camille Saint-Saëns (1866-1874)
- Sonate pour piano et violon n° 1 en la mineur Opus 105 de Robert Schumann (1851)
Avec Agnès Pyka (violon), Laurent Wagschal (piano), Julien Desplanques (cor)
Source de création inépuisable, la nature constitue un des thèmes de prédilection des artistes romantiques. Johannes Brahms (1833-1897) s’en inspire ainsi dans nombre de ses œuvres, comme c’est le cas de son Trio pour violon, cor et piano. Inspiré des paysages de la Forêt Noire, celui-ci nous plonge dans l’atmosphère envoutante de ces bois, ses différents mouvements nous laissant imaginer la ballade nonchalante du maître à travers le feuillage luxuriant de la forêt.
Camille Saint-Saëns écrivit ses deux Romances pour cor à l’attention de deux des plus célèbres cornistes de son époque: l’opus 67 en Mi majeur est dédié à Henri Chaussier, l’opus 36 en Fa majeur à Henri Garigue. Malgré les illustres dédicaces, il ne s’agit pas de morceaux de bravoure, mais – comme leur titre le suggère – de petites «romances sans paroles».
Composée en septembre 1851 à Düsseldorf, la sonate n°1 opus 105 pour violon et piano de Schumann fut créée le 21 mars 1852 à Leipzig. Peu satisfait de cette sonate qui privilégie le registre grave de l’instrument, Schumann a déclaré : « la première sonate ne me plaisait pas, c’est pourquoi j’en ai fait une seconde, dont j’espère qu’elle sera meilleure ».